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Ludovic Debeurme2024-02-07T21:21:56+00:00

Ludovic Debeurme est né à Paris en 1971. Son père artiste-peintre l’initie très tôt au dessin et à la peinture, activités qui accompagnent une enfance partagée entre la fréquentation d’insectes imaginaires et la mutilation de Playmobil. Il entame ensuite une adolescence marquée par la frustration et les déboires alimentaires, ce qui l’amène logiquement à entamer des études d’arts plastiques à la Sorbonne.

Il s’y confronte à l’Art contemporain et aux jeunes filles, accumulant un certain nombre d’expériences navrantes dans lesquelles il y puisera plus tard la matière d’histoires délicieuses regroupées chez Cornélius en 2003 sous le titre Ludologie.

Il entre dans l’âge adulte armé de ses pinceaux et de son imagination et accède à l’autonomie financière grâce à l’illustration. Son originalité et sa parfaite maîtrise technique le font vite remarquer et il entame une brillante carrière dans la presse et l’édition jeunesse. La gloire est proche. Mais son inspiration se trouve vite à l’étroit dans ces commandes et, la peinture n’étanchant pas sa soif de raconter, il finit par se tourner vers la bande dessinée.

« J’ai besoin que les personnages vivent en moi pour les rendre un peu vivants sur le papier »

Il participe d’abord au projet « Comix 2000 » de L’Association, avant de trouver chez Cornélius une oreille attentive. La relation aboutit en 2002 à la publication de Céfalus, livre fondateur qui le voit régler ses influences et trouver son propre vocabulaire. L’ouvrage sera remarqué, comme son successeur Ludologie, par le jury du Festival d’Angoulême. Il publie l’année suivante Mes ailes d’homme aux éditions de L’An 2, puis, en 2006, Lucille chez Futuropolis, livre récompensé par le Prix René Goscinny et par un Fauve lors du Festival d’Angoulême 2007.

Parallèlement à ses nombreux projets de livres ou d’expositions, Ludovic Debeurme trouve encore le temps de mener une carrière de guitariste, se produisant régulièrement au sein de différentes formations de jazz-manouche dans des cafés où, coiffé d’un chapeau trop petit pour son crâne parfaitement lisse et rond, il met l’ambiance jusqu’aux premières heures du jour.

PRESSE

Interview à L’Essentiart — 19 novembre 2022

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